TIMBRES RARES DU MONDE ENTIER
Timbres les plus rare du monde entier
1840 Le Penny Black
Le Penny Black est le premier timbre postal prépayé de l’histoire et fut émis par l’Angleterre. Ce timbre qui n’est pas exceptionnellement rare vaut entre 240$ et 3000$ selon sa condition, cependant un exemplaire avec une oblitération rouge représentant une croix de Malte s’est vendu à l’encan pour plus de 2.4$ million.
1845 Le Basel Dove
Le premier et le seul timbre émis par le canton de Bâle en Suisse. Il fut le premier timbre à être imprimé en 3 couleurs (noir, bleu et cramoisi). Aujourd’hui, le Basel Dove est reconnu comme étant l’un des plus beau timbre classique. Valeur 18,000$
1847 Blue / Red Penny
Les deux timbres « Post Office » sont les premiers timbres émis pour le service postal de l’île Maurice. La mention « POST OFFICE » fut abondamment commentée. Certains philatélistes affirmèrent que c’était une erreur, car la mention habituelle sur les timbres du Royaume-Uni était « POST PAID » (port payé). Cette dernière servit dans les émissions suivantes. Environs 200 exemplaires furent émis et seul 26 ont survécus à ce jour. Un couvert avec 2 de ces timbres s’est vendu à l’encan pour 3,8$ million.
1848 Perot Provisional
Le premier timbre émis par les Bermudes pour inaugurer sa capitale, Hamilton et signé par son maître de poste, William Bennet Perot. Aujourd’hui seulement 11 copies de ce timbre ont été découvertes. La plupart de ces timbres appartiennent à la royauté européenne, dont un exemplaire appartenant à la reine Elizabeth. Sa valeur marchande est d’environ 100,000$
1851 Hawaiin Missionaries
Les timbres de l’émission des missionnaires sont les premiers timbres-poste utilisés à Hawaii. Leur nom provient du fait qu’ils sont principalement utilisés sur la correspondance de missionnaires, majoritairement envoyée aux États-Unis.
Seulement 16 exemplaires du 2¢ ont été recensés à ce jour. Un couvert représentant un 2¢ et un 5¢ de l’émission des missionnaires ainsi que 2 autres timbres de 3¢ reconnu comme le couvert « Dawson » s’est vendu en 1995 pour 1,9$ million.
1855 Treskilling Yellow
Un des plus célèbre et reconnu par plusieurs comme le plus rare, ce timbre de Suède est issu d’une erreur d’impression. Le tre skilling était normalement imprimé en vert et le jaune était réservé pour l’émission de huit skilling. Cette variété fut découverte en 1885 par un jeune garçon de Suède du nom de Georg Wilhelm Backman en fouillant dans la correspondance de sa grand-mère. Aucun autre spécimen n’a été découvert à ce jour, il est unique. N’ayant à peu près rien rapporté à Backman, il fut vendu à maintes reprises et pour la dernière fois en 1996 pour la somme de 2,27$ million. Ce record inégalé à ce jour pour un timbre unique en fait l’objet créé par l’homme ayant le plus de valeur en considérant son poids et sa taille.
1856 British Guiana 1 cent Magenta
Depuis longtemps, il est reconnu comme la superstar des timbres rares. En 1856 alors que l’inventaire de timbres de la Guyane était presque totalement épuisé un imprimeur fut chargé d’imprimer des timbres provisoires d’urgence. Le design simpliste représente un bateau à voile au centre avec une dénomination de 4 cents. Ces timbres provisoires étaient signés par le maitre de poste pour éviter les contrefaçons. En 1875 un jeune garçon de 12 ans, L. Vernon Vaughan, découvre un spécimen avec l’inscription “ONE CENT” au lieu de “FOUR CENTS”. Au fil des ans, quelques contrefaçons ont été découvertes, mais un seul authentique existe. Ce timbre célèbre s’est échangé parmi plusieurs grands collectionneurs dont le compte Philippe von Ferrary et Arthur Hind. Le timbre repose aujourd’hui dans une voute bancaire de Philadelphie, car son propriétaire actuel l’héritier de la multinationale chimique, John E. Du Pont, purge une sentence de 30 ans pour le meurtre d’un lutteur médaillé olympique. Dupont a déboursé 935,000$ en 1980 pour acquérir ce petit bijou.
1868 Benjamin Franklin Z-Grill
Ce timbre américain avec grille Z est considéré comme le plus rare du pays. Il n’est connu qu’à 2 exemplaires, dont un seul s’échange dans les collections privées. Un seul collectionneur à la fois peut donc détenir la collection complète des USA. Une grille (« grill » en anglais) est un procédé anti-fraude. Il consiste en un gaufrage appliqué au papier au moyen d’un poinçon à l’aide d’une presse à forte pression; l’oblitération entre donc dans le papier et devient très difficile à effacer. La grille Z fut la première utilisée et est visible au dos du timbre. Le premier collectionneur à détenir la collection complète des USA fut Robert Zoellner, en 1998 sa collection fut mise à l’encan et Donald Sundman président de Mystic Stamp Company fit l’acquisition du Benjamin Franklin Z-Grill pour 935,000$. En octobre 2005, le financier Bill Gross échangea un block de quatre du fameux « Inverted Jenny » qu’il avait acquis pour près de 3$ million pour ce fameux Z-Grill 1868. En complétant cet échange spectaculaire, il devint donc l’unique propriétaire d’une collection complète des timbres Américains du X1Xe siècle.
1918 Inverted Jenny
L’avion biplan Curtiss JN-4 est le sujet des trois premiers timbres de poste aérienne, émis aux États-Unis. Le 24 cents rouge et bleu au centre inversé est probablement l’erreur la plus célèbre des Amériques et connue sous le terme d’Inverted Jenny (le Jenny renversé). Dans les années 1910, l’US Post Office a mené des essais de transport aérien du courrier. Ils aboutissent à l’inauguration d’une ligne régulière le 15 mai 1918. La confection du timbre est réalisée d’urgence, cette dernière commence le 4 mai et l’impression le vendredi 10 mai. Au cours de celle-ci, trois feuilles mal positionnées au second passage et représentant l’avion à l’envers sont trouvées et détruites. Comme par le passé, des timbres bicolores au centre renversé sont parvenus jusqu’aux bureaux de poste malgré la vigilance des imprimeurs, des collectionneurs se sont rendus dans les bureaux dans l’espoir de faire une découverte. Le 14 mai, W. T. Robey voit le postier sortir une feuille entière de 100 timbres au centre inversé, il raconte qu’il a senti son cœur battre à tout rompre, il s’empressa donc de l’acheter. Robey contacte ensuite plusieurs marchands de timbres et journalistes au sujet de sa trouvaille et cache la feuille lors de la visite des inspecteurs de la poste. Rapidement, il vend la feuille à un négociant de Philadelphie, Eugene Klein pour 15 000 dollars. Klein la revend immédiatement au colonel H. R. Green pour 20 000 dollars. Sur le conseil de Klein, Green détache des timbres de la feuille pour les revendre au prix fort : un bloc de huit, plusieurs de quatre et le reste à l’unité. Green en conserve plusieurs, dont un qu’il fait monter en pendentif pour son épouse. Le pendentif de madame Green est proposé pour la première fois lors d’une vente aux enchères, le 18 mai 2002, mais ne trouve pas preneur. La presse philatélique rapporte néanmoins qu’une vente privée a été conclue par la suite à un prix inconnu. En octobre 2005, un bloc de quatre Inverted Jennies est cédé au financier William H. Gross pour 2 970 000 dollars. Le fameux bloc qu’il échangea ensuite contre l’un des deux seuls 1 cent Benjamin Franklin Z Grill existant.
Timbres rare du monde entier ( 1/2 )
Milan … Autrichienne d'un temps !
Ainsi ce cachet de la ville de MILAN sur des timbres au type Autrichien nous indique que ces provinces de Lombardie et de Vénétie sont devenues provinces de l' empire d'Autriche en 1815, après l'abdication de Napoléon Ier et le démantèlement de ses royaumes en Italie.
Cette situation se prolongea jusqu'en 1866, année d'une guerre qui rendit ces provinces au royaume d'Italie.
Il est intéressant de rechercher les pièces philatéliques de cette période.
Soit une belle oblitération MILANO sur une émission de la province Autrichienne de 1850. Même type que les timbres de l'empire mais valeur en Centes ou en Soldi.
La Carélie … enfin libre !
C'est en 1920 qu'un traité avec la Russie lui donna son indépendance.
Le philatéliste trouvera avec cette émission de timbres en 1922 l'occasion de constituer un pays complet avec les 15 valeurs allant du 5p au 25M, composant ainsi un ensemble bien coté car peu ordinaire.
L'indépendance … fait la fantaisie !
C'est l'occasion pour Modiano, Italien et collectionneur, de créer une série de 5 vignettes centrées sur l'aigle Albanais avec la légende en Français Indépendance Albanaise ainsi que le mot POSTES (abusif).
Il vendra son tirage confidentiel à l'occasion d'un congrès Albanais à Triestre. Timbres de 5c, 10c, 25c, 50c et 1fr.
Zeppelin … célèbre à travers le monde !
Exemple d'une courte émission de la poste aérienne de l' Islande en 1931 consacrée à ce moyen de communication.
Une deuxième émission commémora le vol spécial Reykjavik-Chicago en 1933.
Une paire … pour la rareté !
La rareté provient de la ligne rouge séparant les deux exemplaires car elle est tracée à l'encre rouge et à la main par les employés qui confectionnaient les planches de ces timbres particuliers et moins nombreux.
L'authenticité en est confirmée par la signature du grand collectionneur et marchand que fût Aimé BRUN apposée précisément sur cette ligne.
La Pologne à l'étranger … peu ordinaire !
La Pologne, après deux colonies très temporaires (Libéria, Brésil) conserva son ambassade à Constantinople alors même que le pays était occupé par ses voisins (Russes et Allemands), la Turquie ayant été le seul pays à ne pas reconnaître ce partage.
Paris occupé … et sa poste locale !
C'est le négociant bien connu Maury qui en est à l'origine, Mr Lorin, employé de poste, se chargeant des envois à partir de la gare du Nord.
Emis en 1871, il existe 3 types pour les lettres (10c), les imprimés (5c) et les valeurs chargées (50c).
Toléré … avant la poste aérienne !
N'étant pas sûrs du résultat, l'administration postale Polonaise accepta cette émission en vue d'affranchir, en sus du tarif normal, le courrier transporté par voie aérienne dès le 29 Mai 1921.
Espagne … émission annuelle !
Suivi du nouveau type de 1851.
Afin de diminuer les risques de contrefaçon des timbres au préjudice de l'administration Postale, les autorités Espagnoles émettaient généralement le 1er Janvier des timbres dont la validité cessait en fin d'année.
Le timbre … fait la bonne conscience !
Les historiens débattent encore de savoir si ce sont les seules conditions climatiques (sécheresse de 1921 en Ukraine et Géorgie) qui en sont à l'origine et si Lénine n'utilisa pas cet évènement pour briser la paysannerie rebelle à la collectivisation ainsi que le nationalisme insurrectionnel latent.
J.B. Moens …. toujours précurseur !
Telle l'image de l'un des premiers catalogues des postes rurales Russes, édité en 1875, qui en fait un précurseur en ce domaine.
Les Anglais … même en Russie !
L'occupation Britannique, remplaçant celle des Allemands, ne dura que quelques mois avec l'éphémère république de Batoumi et le territoire revint alors aux mains des bolcheviks pour réintégrer ensuite la Géorgie.
La vignette … pour clore le courrier.
Cela permettait d'indiquer l'origine du courrier officiel en valorisant l'image de cette administration : représentation du blason, aigle Impérial, motifs divers et nom de celle-ci.
Le chemin de fer du Hedjaz … long et difficile !
L' état Ionien …. éphémère colonie !
Les timbres Grecs furent ainsi surchargés au titre d'expédition militaire puis d'un état Ionien créé pour la circonstance et très vite rendu à ses habitants.
Ces surcharges, limitées dans le temps (1941-1943) sont ainsi peu courantes et concernent les iles les plus importantes (Cythère, Paxos).
Principauté de Roumanie … valeurs de demain !
Jusqu'en 1872 (émissions confiées à l'étranger dont Paris) les timbres ont été imprimés localement* en petites quantités, pratiquement tous les ans et cela constitue le cas typique de la réponse à la question "comment un timbre devient-il rare ? ".
Le timbre ... jamais oblitéré ...
Peut-être signe du destin sa couleur noire et son encadrement de la même couleur laissent penser à un document de faire-part.
Quand les USA ... savent faire petit !
A partir de 1850, quelques compagnies éditèrent ce type de timbre au format très réduit : en général 9½x13½ mm.
On retiendra en particulier l'entreprise Blood's de Philadelphie qui mit en service ce type de petit format en 1850 et 1854, impression soignée en bronze sur papier bleu ou encre or sur papier noir, glacé le plus souvent.
L'Alsace occupée ... renverse le burelage !
Las ! Une partie du tirage est réalisée avec la feuille à l'envers et donc le burelage renversé (arc vers le haut).
Le catalogue ancien ... utile et précieux !
Le philatéliste compétent doit posséder de telles documentations, obsolètes en ce qui concerne les cotes, mais essentielles pour classer les timbres, peu courants par ailleurs sur ces périodes anciennes.
Quand le postier ... ferme les yeux !
La monnaie utilisée sur le timbre, le soldi (il s'agit du pluriel de soldo = sou), est la même dans la province Italienne que dans le bureau Autrichien en Turquie.
La privatisation ... dès 1844 !
Ainsi, en 1844, de nombreuses société privées virent le jour, sur certains itinéraires ou dans les villes en favorisant une distribution accélérée et rémunératrice pour le facteur.
Simple ... comme une taxe !
Emission facile à classer puisque émis de 1860 à 1884, chaque timbre porte l'année de validité en en-tête exception faite du premier de 1860.
Simple et élégante représentation du blason du canton de Bâle pour des valeurs de 50 centimes puis de 50 rappen à partir de 1866.
Le Maître de Poste Russe ... devient marchand !
L'oblitération ... signe l'étendue de l' Empire !
Les Sudètes ... porte d'entrée locale !
Un service postal privé a été créé vers 1867 par Ed. Hofer, entrepreneur local, avec l'émission de 2 types de timbres, le premier au type lion couronné, le second au type grand chiffre encadré.
La dentelure ... parfois incertaine !
Mais, réalisée en 1915, on comprend que la situation née de la révolution Russe à cette période ait pu conduire à des réalisations hâtives et peu soignées dans les conditions très particulières de cette époque agitée.
La concurrence fait le Franc ... Autrichien !
Des bureaux Autrichiens, Russes et Français s'installèrent dans les ville de La Canée, Rethymno et Candia principalement ... et grandement concurrents pour les affaires commerciales.
Ainsi, certains timbres émis par l'empire Autrichien se retrouvent surchargés en monnaie Française (bureaux de La Canée, Candie et Rethymno), centimes et Francs en vue de coordonner les comptes.
La Roumanie ... dans tous les sens !
Deux séries existent selon que ces timbres ont été imprimés avec des cachets "à la main" ou "à la presse" cette dernière étant plus adaptée pour une production régulière ...
Le cachet Anglais ... maritime et colonial !
La lettre ... avant le timbre !
Bel exemple de ce type de correspondance affranchie par l'expéditeur, valeur de 2 pence pour les destinations lointaines, montrant l'empire Britannique en majesté devant les peuples reconnaissants.
La Cochinchine ... fait le cachet rare !
Le pays était en général identifié par un cachet de losange de points et 3 lettres au centre (OCN océanie, CCH cochinchine, GPE guadeloupe, etc).
Mais quelques bureaux militaires adoptèrent, dans cette colonie, ce type de cachet avec les lettres CCN2 à CCN8 en fonction de l'extension de la colonie.
L'Europe en 1850 ... les femmes d'abord !
L'Allemagne n'existait que par une mosaïque de royaumes, l'Italie attendait son unité et l' Autriche-Hongrie ne pouvait se passer de son fondateur l'Empereur François-Joseph (son épouse Elisabeth (Sissi), reine de Hongrie, aurait pu figurer sur les timbres sans l'influence hostile de la mère du précédent).
Le graveur Italien G. Masini ... se décline sur 7 timbres !
Mais la fraude commençait à exister et l'administration demanda à Masini de faire figurer des signes secrets sur chaque timbre afin de reconnaître les impressions falsifiées.
Celui-ci adopta tout simplement la règle de faire figurer l'une des lettres de son nom et prénom sur chaque timbre, de G à I puisque cela correspondait parfaitement.
Quand le tabac ... prend l'air !
L'originalité est dans le financement de cette opération de transport de courrier postal puisqu'il s'agit d'un fabricant de tabacs assurant sa publicité lors de meetings aériens très courus par le public avide de cette étonnante nouveauté.
Le premier Français ... injustement déclassé ! - Timbres
De la sorte, notre premier timbre de 20c, ne vient qu'après les 10c et 15c et porte ainsi le numéro 3.
Il aura fallu attendre 9 ans après le one penny noir de Grande Bretagne (voir article) pour que ce système postal soit adopté.
L'eau ... parfois ennemie du timbre !
Mais il est un piège car certains timbres ont été imprimés avec des encres minérales ...solubles à l'eau ! Cette habituelle opération de propreté peut ainsi se révéler désastreuse.
Le Canada ... et sa double monnaie !
Tout d'abord colonie Anglaise (1763), puis Dominion en 1867, le pays évolua doucement vers sa souveraineté acquise définitivement en 1982.
Cela explique l'existence de deux monnaies sur ce timbre, les cents (centimes) et les denarius (voir article sur la monnaie Anglaise), précisés sterling (stg).
Vladivostock ... lointaine et pas encore communiste !
D.B.P : Dalne Vostotschnaïa Respublika
Ce n'est qu'en 1922 que la ville tombe aux mains du général Ouborevitch , devient communiste et marque la fin de la guerre civile Russe.
Falkland ... dentelé et non-dentelé !
Les Iles retrouvèrent ainsi la souveraineté Britannique remontant à 1832.
Intéressante pièce en coin de feuille qui présente ainsi l'originalité de deux cotés dentelés et de deux autres cotés non dentelés ce qui en fait une pièce remarquable.
L'Alsace et la Lorraine ... très convoitées !
Rapidement, une émission spéciale en monnaie Française (centimes) a été utilisée jusqu'au 31 Décembre 1871 pour être ensuite remplacée par les timbres de l'Empire (Deutche Reichspost).
Il est intéressant de rechercher les cachets des diverses villes sur cette émission qui dura en fait peu de temps ...
La poste locale aux USA ... pour recevoir sa lettre !
On distingue deux genres, les "American Messengers Service" (JH. Prince) premiers services postaux privés (entre 1842 et 1875) qui créerent les premières lignes postales et ensuite les "Messagers Service" (de 1852 à 1882) dans les grandes villes(en concurrence avec les postes fédérales).
Le cachet Vénitien ... fait la perle de Lombardie !
Encore sous la dépendance de l'Empire d'Autriche, le type de timbre reprend le dessin de l'émission de l'Empire avec seul changement de la valeur indiquée, en CENTES au lieu de Kreuzer (émission de 1850).
Nice ... fait ZZ pour le Royaume de Sardaigne !
Le comté a été repris par la Sardaigne après un court épisode Français durant la révolution et l'Empire de Napoléon Ier (de 1792 à 1814).
Il est ainsi intéressant de constater l'oblitération Italienne NIZZA sur un bel exemplaire du Royaume de Sardaigne représentant le roi Victor Emmanuel Ier et daté de 1853.
Le tabac écrasé ... en Russie aussi !
Bonne valeur d'appoint et inscriptions manuscrites pour le décompte des quantités et des taxes afférentes.
Complétée en 1902 par 2 autres valeurs (aigle plus petit) cette émission de 6 valeurs constitue une intéressante et belle collection très peu ordinaire.
Le 2° choix propre .... à ne pas toujours négliger !
On peut ainsi classer en deuxième choix (timbre que l'on acquiert en attendant la belle pièce) cet exemplaire de l'émission de 1853-65 du Duché de Brunswick, rare ancien état Allemand, pour quelques défauts qui lui laissent toutefois un très bel aspect.
La précipitation .... fait l'impression à cheval !
Ainsi, en Russie, cette émission de 1915, sur papier épais est imprimée au verso pour indiquer sa contre-valeur en monnaie d'argent en vue de remplacer les pièces métalliques qui faisaient défaut pendant la guerre de 1914-18.
Réalisée rapidement, cette impression, correcte au recto, est mal réglée au verso et le texte couvre ainsi irrégulièrement les timbres.
Poséidon ... protège la Crète Russe !
Belle émission Russe de 1899 pour l'agence établie à Rethymnon et qui présente plusieurs types intéressants :
- type I : sans étoiles dans le cartouche central (image du bas), première émission
- type II : avec étoiles (image du haut), deuxième émission.
La Chine ... jamais dépassée !
Plusieurs émissions de timbres locaux, municipaux ou privés permirent de collecter la taxe de transport.
Les joueurs ... à la caisse !
A l'époque, l'entrée aux casinos était sérieusement réglementée (ils n'y avait pas encore les machines à sous) et donnait lieu, avant toute mise, à la perception de cette taxe.
La couronne Britannique ... protège les inventeurs !
Intéressant sous sa forme de 4 exemplaires attenants, on parle en philatélie de "bloc de 4". Souvent collectionnés sous cette forme, les timbres trouvent leur plénitude et cela permet de mieux visualiser les dentelures.
L'ange ... gardien du début de siècle !
Exemple d'un timbre commémoratif des Etats Unis du Brésil, émission de 1900, portant le cachet bien frappé du premier jour du siècle nouveau le 1er Janvier 1900 sur fond d'ange apportant ses bénédictions et bienfaits à la famille assemblée.
Quand le vol ... était primé !
Les risques étant encore considérables, les courageux pilotes se voyaient récompensés par un prix décerné à celui qui réussissait le meilleur exploit lors d'un vol pas toujours très long ni très haut mais décisif et utile pour le développement de cette nouvelle technologie.
Le timbre rond ... très peu courant
Il faut aller en Russie, comme ici, pour l'émission des postes locales et rurales (zemstvo) de la région de Borysogliebsk province de Tambov en 1872 pour trouver un tel type postal régulier.
Le petit train du courrier ... pour Constantinople !
Un timbre de 20 para venait officialiser ce transport, émis en 1865 par cette compagnie privée (mais imprimé à Vienne).
Il est toujours perforé en arcs assez irréguliers.
Quand le timbre ... non-émis devient vignette !
C'est le cas ici pour la compagnie Italienne Aero Expresso Italiana qui assurait les liaisons Brindisi-Athènes-Constantinople en 1926.
La Nouvelle Calédonie ... soigne ses militaires et son image!
Seul fait foi le cachet militaire.
L'Administration, soucieuse de la bonne image de la colonie pour les courriers arrivant en France, toléra l'apposition d'une vignette supplémentaire telle que celle-ci, sans supplément ... mais peu utilisée.
Les Caraïbes ... et le courrier par le bateau !
il existe des émissions imprimées localement à Caracas et parfois dentelés "en serpentin" (voir article) et ensuite des impressions Anglaises (Londres, Waterlow & Son) tels que ci-contre.
Le génie mathématique ... pour payer son écot fiscal !
Pas trop gênante au début car elle permettait d'alléger sensiblement la lourde dette imposée par le traité de Versailles et rendait les produits Allemands plus compétitifs, cette inflation de la monnaie conduit peu à peu à des aberrations.
Signer un timbre sur fragment ... affaire d'expert !
Etant sur petit fragment, l'expert en l'occurrence Aimé BRUN, 1887-1969, décolle proprement une petite partie du support et peut ainsi apposer son cachet directement sur le timbre en vue d'authentifier celui-ci dans son contexte.
La Grande Bretagne ... et sa monnaie en latin !
C'est que la livre Anglaise (£, en latin libra)) se divise en penny ("p") ou shilling (/ ou "s") mais que plusieurs penny (pence) sont symbolisés par la lettre "d" de denarius, mot latin signifiant denier.
De même le "s" n'est pas la première lettre du mot Anglais Shilling mais celle du mot latin solidus.
Levant Russe .... et destruction obligée !
Ce timbre était utilisé pour les journaux avec la particularité qu'il était collé à cheval sur le journal et la bande-adresse entourant celui-ci. Le lecteur des nouvelles devait par conséquent déchirer la bande ...
Un épisodique service postal ... par sous-marin en 1938 !
C'est le cas pour la poste Espagnole qui utilisa le transport par sous-marin essentiellement en 1938 (en pleine guerre civile de 1936-39) ajoutant au transport de marchandises celui du courrier ... et justifiant tout le reste !
Timbres rare du monde entier ( 2/2 )
L'Empereur d'Allemagne ... fait sa tournée !!!
Démonstratif de la puissance et de la richesse de l'Empire, ce beau navire est représenté sur toutes les émissions de timbres de cette période pour chacune des colonies (Afrique et Asie).
Comment un timbre ... devient intéressant !
Mais, pas de gâchis, le stock de timbres restants a été utilisé comme timbres fiscaux par apposition de la surcharge REVENUE et d'une nouvelle valeur dès 1881 et jusqu'en 1885 ce qui a permis de "consommer" tous les timbres.
Quand l' Arabie Saoudite était ... un tout petit royaume convoité !
Cette province indépendante depuis 1916 résulte d'une révolte contre les Ottomans et devint l'Arabie Saoudite après sa conquête en 1924 et rattachement à celle du Nedjed, voisine.
Philippe VIII ... à la chasse aux voix !
Grand chasseur et naturaliste, il se livra à de considérables carnages d'animaux pour alimenter ensuite une galerie du Musée d'Histoire Naturelle à Paris.
Royaume de Naples ... la trinacrie pour symbole !
Les timbres du Royaume de Naples et Deux Siciles portent les armes originales du Royaume de Sicile et particulièrement la trinacrie : d'or, à une tête de Mercure sur trois jambes d'homme posées en pairle, le tout au naturel.
Shanghaï .... 2 pour 1 !
Rien de plus facile que d'imprimer 2 fois la valeur de 1 cent et de prévoir une perforation pour faciliter la découpe par l'utilisateur ou le postier !
Moins rare que les timbres coupés, ces émissions constituent toutefois de bonnes pièces car limitées dans le temps.
Empire Ottoman ... remise de 50% !
Dans ce cas, l'administration postale autorise, pour une courte période, ses employés à utiliser la valeur supérieure coupée en deux.
Ici, un timbre de 10 paras est utilisé pour la valeur de 5 paras, émission dans l'empire Ottoman (Turquie) en 1887.
Le roi Pierre V .... imite la Finlande maritime en 1966 !
N'ayant pas de pont, l'accès à l'île se faisait par passeur en barque, ce qui donna l'idée à Pierre VION d'éditer ces vignettes destinées à assurer la promotion de son établissement et le souvenir de ce court passage fluvial.
Buenos Aires .... phrygien pour la taxe !
Le bonnet phrygien symbolise parfaitement l'état d'esprit de liberté qui anima cette ville importante, berceau de l'indépendance du pays.
Un soutien aux affamés .... de bonnes affaires !!!
Refusant la collectivisation imposée, les paysans de la Volga eurent à subir une terrible famine en 1922-23, organisée par un régime punitif et cause de plusieurs millions de morts.
Profitant de cette situation, une compagnie privée Italienne ( Società Filatelico Italiana) fit éditer à Odessa en 1923 une série de 7 timbres (vignettes privées) destinés à soutenir les affamés en leur versant une partie de la recette.
Les mystères de la cote des catalogues ... insondables !!!
On penserait que c'est le plus cher alors même que celui du Maroc d'un très modeste tirage de 5 à 6.000 exemplaires, pour une courte période, obtient la palme et s'oppose au très commun 1fr utilisé à plusieurs millions de pièces !
Le spécialiste ne s'y trompe pourtant pas : le 1fr est présent dans toutes les ventes, souvent en grand nombre, alors que le timbre du Maroc, service privé des consulats, ne se trouve proposé qu
La rareté ....intéressante ... même un peu écornée !!
Réservé à des lettres lourdes et/ou recommandées et utilisé uniquement à Rome, avec un tirage assez faible de 50.000 exemplaires dont on sait que à peine plus de 24.000 ont été utilisés, voilà réunies les conditions pour accéder à la rareté philatélique.
Timbre ordinaire ... mais cachet très peu banal !
Zélé, le postier Anglais, durant le transit ou à l'arrivée, fait respecter la règle transgressée en France et annule le timbre avec son propre cachet .... créant par le fait même une pièce unique.
La poste aérienne .... ma non assicurato !!!
Ainsi, la première émission, dès 1917 (et 10 ans en avance sur la France !), comporte une large et explicite surcharge avertissant qu'il s'agit d'un essai entre Turin et Rome.
Ce joli 25c est ainsi le premier timbre de la poste aérienne Italienne (...
Libération .... mais pas du rationnement !
Jusqu'en 1951 il était toujours nécessaire de se procurer des tickets spéciaux pour obtenir les denrées, encore rares, avec l'objectif d'éviter la flambée des prix tout en régulant leur consommation.
L'empire Ottoman ... et la fin des sultans !
Belle émission de 1918, forte valeur de 200 piastres, surchargée 50 piastres représentant cet avant-dernier sultan de l'Empire, dominé par le mouvement Jeunes Turcs et sans implication personnelle dans les nombreux massacres de cette période trouble.
Quand le timbre ... se veut tableau !
Splendide vue du port de Hambourg, gravure fine et précise de la passerelle des Lombards illustrant tout le charme de la ville ancienne.
Fortement développée en 1888 avec la création du port franc et de la ville des entrepôts, Hambourg devient le premier port d'Allemagne profitant pleinement de son statut de ville libre.
La Réunion ... on s'engage à travailler plus !
Une large politique d'engagement est mise en place dans la seconde moitié du XIX° siècle après l'abolition de l'esclavage et la libéralisation de l'immigration.
C'est une arrivée massive de Chinois et musulmans Indiens qui participeront à la diversité ethnique, culturelle ...
Le facteur aussi ... appose sa marque !
En général l'oblitération est au milieu du timbre.
Dans le cas d'une tournée à la campagne, le cachet OR = (origine rurale) est utilisé dans les mêmes conditions.
Superbe exemple de ce cachet peu courant sur un joli 25c au type Sage, émission de 1877-80 d'un facteur consciencieux ...
USA ... les oblitérations fantaisies .... recherchées !
Nombre de bureaux ont ainsi fabriqué eux-mêmes des cachets postaux en profitant de l'occasion pour laisser libre-cours à leur imagination. On trouve ainsi des personnages, des symboles divers, chiffres, étoiles, images rappelant la contrée, etc.
Australie .... l'état qui laisse deviner son nom !
La représentation en majesté de la reine Victoria, souveraine régnante en Grande Bretagne dont l'état de Victoria était une colonie a paru suffisant à l'administration postale pour identifier leur état sans en préciser le nom.
Les timbres Italiens ... aussi au Maroc !
Des kopecks ... pour soutenir les combattants !
De telles vignettes ont été émises par les principales villes de l'empire de Russie, le montant de cette "surtaxe" volontaire étant versé à la caisse d'entraide des soldats.
La taxe ... même pour les buveurs d'eau !
L'administration chargée de la prélever contrôlait chaque porte de la ville (ceinte de murs par ailleurs) à l'aide de barrières souvent disposées entre des pavillons symétriques.
Melilla ... petite mais puissante !
Des timbres spéciaux pour ce corps expéditionnaire furent émis en 1893 et 1894 et distribués aux militaires pour l'envoi de courrier à leurs familles (on parle de "franchise postale").
Aller ... sans retour !
Le vol du 15 Mai 1930 était au départ d'Alger à destination de Tunis et les vignettes portent le libellé Alger-Tunis (6 valeurs). Le vol eut lieu jusqu'à Tunis, le courrier portant les vignettes en plus de l'affranchissement normal.
Vélolib Parisien ... si tu savais !
Cette taxe existait depuis 1893, tout d'abord sous la forme de rôles puis en 1899 par une plaque métallique fixée sur le vélo.
Mais l'occupation de la France par les Allemands vit la disparition de cet usage afin de récupérer le métal plus nécessaire ailleurs ...
C'est ainsi que ce timbre devint l'usage dès 1943 et jusqu'en 1948.
La Bavière invente ... la roue de moulin !
Le royaume de Bavière a résolu ce problème en créant un style de cachet circulaire, indiquant au centre le numéro du bureau expéditeur et entouré de rayons faisant penser à un soleil mais que l'usage a plus prosaïquement désigné par l'appellation "roue de moulin".
Dormez tranquille ... vous avez payé !
Cette taxe a eu cours jusqu'en 1898, date de la troisième et dernière émission (1877, 1878 et 1898) et était apposée sur les billets de train des wagons-lits, principalement sur les lignes internationales (Orient Express, Transibérien ou autres).
Le timbre ... fait aussi la réclame !
A noter que la réclame n'est pas séparée du timbre par des perforations ce qui évitait la découpe et permettait ainsi au message publicitaire de toucher en plus le correspondant destinataire.
On désigne ces timbres sans séparation comme "se tenant".
Ces exemplaires proviennent souvent de carnets de timbres d'usage courant vendus ...
Un volcan ... activé pour faire peur !!!
Quand le timbre ... faisait des économies !
Ce système d'épargne volontaire existait aussi avec des livrets propres à chaque établissement et comportait de nombreuses pages qui recevaient les timbres représentant l'effort du contributeur. Entiers, ces carnets restent rares.
L'imprimerie ... toujours un problème !
Cette opération implique que la feuille de papier, support d'impression, passera plusieurs fois dans la machine.
On voit ici que le deuxième passage dans la machine s'est produit à l'envers de telle façon que l'illustration au centre se trouve imprimée dans le sens contraire.
Héraklion ... une Crète bien gardée !
Joseph BRUDO ... par qui tout commença ... au Maroc!
Il instaura le premier service privé de courrier entre Mazagan et Maroc (ancien nom de la ville de Marrakech) pour le développement de ses affaires.
Cette entreprise dura jusqu'en 1900 et donna lieu à 3 émissions différentes par le type de timbre.
Quand manque le poinçon .... apparaît la variété !
Il arrive rarement qu'un poinçon, composé d'autant d'éléments qu'il y a de timbres sur une feuille (souvent une centaine), soit incomplet (une case est vide !) et provoque ainsi une anomalie d'impression.
Une forte dépense ... pour le bien des affaires !
Emission de 1860 représentant le majestueux portrait de la reine Victoria, existant sur papier épais ou mince, toujours glacé.
Le dollar .... en Allemagne ... mais en Chine !!!
Emission de l'Empire d'Allemagne surchargé CHINE pour l'utilisation dans les établissements ouverts dans ce pays, émission de 1905.
Levant Allemand ... cherchez la différence !
Ces timbres, identiques à l'émission de métropole de la même époque, ont été surchargés en monnaie locale, le para ou la piastre.
Le premier timbre a été émis assez largement de 1900 à 1903 et le caractère utilisé est un A pointu à sa partie supérieure.
Un cachet ... qui fait tout l'intérêt !
Forte valeur de 25 soldi, complétant l'émission de Lombardie et Vénétie, en 1867, valeur exprimée en monnaie locale et ayant été utilisés dans les bureaux au Levant.
Une vignette ... pour promouvoir le service maritime !
Editée par l'Agence Générale Maritime Delfosse et Compagnie à Paris elle fait partie d'une série décrivant les principaux ports Européens, ici celui du Hâvre.
Intéressant pour les collectionneurs thématiques par la fidèle et artistique impression d'un navire à vapeur au départ du port.
Le service du courrier ... mais pas tous les jours !
Timbre du service privé Galuntuomini créé en 1896 entre la ville d'Algazar (ancien nom d'Alcazar) et Ouazzan sur une distance de 42 kilomètres.
Mais Ouazzan était ville Sainte et les chefs religieux interdirent aux bons croyants ce service postal Français qui cessa ses activités en 1897, faute de clients.
Une poste locale clandestine pendant deux ans !!
Cette lointaine partie de la Péninsule de Varanger fut ainsi desservie postalement pendant 12 mois environ avant que l'Administration ne se rende compte de l'illégalité de cette situation.
Héligoland, une colonie Britannique en Mer du Nord de 1867 à 1890
Une bonne manière de favoriser le commerce entre les deux états.
Les postes locales Russes (zemstvos) ... rares !
Ces timbres locaux ont été délaissés par les marchands car l'Administration Russe se refusait à les vendre en dehors d'un usage strictement postal.
Ils illustrent chacun l'esprit de la province (zemstvo) où ils ont eu cours, en complément du service postal de l'Empire et sont, dans l'ensemble, rares à très rares (les tirages de ces timbres ont rarement dépassé les 50.000 pièces).
Quelques uns font partie des grandes raretés philatéliques au monde.
Le premier ... en 1840!
Une révolution qui allait tout changer.
Avant le timbre, c'est le destinataire du courrier qui payait les frais. Avec ce nouveau système, c'est l'expéditeur du courrier qui règle, d'avance, les frais d'acheminement.
Emis en Grande Bretagne et représentant le profil de la reine Victoria.
Noir comme beaucoup des premiers timbres émis dans le monde